Bodega Mendiko, se trouve dans la municipalité d’ Aibar-Oibar, dans le canton de la Baja Montaña, un territoire où son caractère de pré- Pyrénées donne forme au paysage, à la flore et à la faune, particulièrement riche dans les proximités de fleuves qui croissent le territoire: L’Iraty, L’Aragon, et L’Onsella. La variété naturelle du territoire s’a sustentait au cours des années par l’utilisation que les habitants ont donné au territoire liée avec sa condition de passage obligé: la chaussée romaine; le chemin de Saint Jacques de Compostelle ou les routes de canots ont laissé leur emprunt dans les paysages, dans les villages et dans les monuments, mais aussi dans le savoir-faire de leur gens et de leurs coutumes culinaires. Un paysage qui s’est déterminé milliers d’années auparavant, quand la mer couvrait cette région. Son retrait graduel et lent a laissé de vestiges dans le territoire. Par l’Est rentre le fleuve Aragon, et des eaux en bas il est nourri par le fleuve Lorte, les ravins de Bancervera, Vizacaya et Induci, créant la Valdaibar.
Il fait de centaines d’années que ces terres étaient peuplés par les Vascons, de gens accueillants qui ont reçu volontiers les savoirs que les cultes romains apportaient avec leurs ponts, leurs chaussées, leurs villes et leurs lieux habités. Parmi les choses qu’ils ont transmises aux locaux se trouve l’art de cultiver la vigne. Il fût alors qu’on commençait à parler de la Baja Montaña, des monts et des prairies éventées par des vents étourdis arrivant par le canal de Berdun et qui contribuaient à faire un vin exceptionnel. Les habitants de la Baja Montaña ont perfectionné, jour après jour, siècle après siècle, les savoirs reçus et aujourd’hui ils sont en mesure d’offrir au monde entier un vin exquis, robuste, différent, long et fruité. Cave Mendiko est héritière de cette tradition centenaire.
Ici, il a été le cœur du royaume de Navarre. Des légendes ancestrales et de chroniques centenaires racontent comment la Baja Montaña était au cœur de la historie navarraise: c’est à Rocaforte, qu’il est né Sancho Garcés I qu’a inauguré une période de splendeur pour la région. Par la suite, ils sont arrivés les moments les plus grandioses : la puissance, non seulement du pouvoir ecclésiastique qui portait le Monastère de San Salvador de Leyre; l’importance de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Leache ; la vitalité commerciale de Cáseda, la résistance légendaire de Yesa ; la répercussion stratégique d’Aibar ; et la magnificence de l’héritage roman qu’a semé, depuis Yesa jusqu’à Lerga, nos terres avec des impressionnantes haltes à faire dans le chemin pour les marcheurs à Compostelle. C’est aussi ici qu’il est né, à Sangüesa, le dernier roi de la Navarre, Enrique D’Albret. Dans la même époque, originaire d’une lignée noble, dont la maison natale était à Sada, le 7 avril de 1506 il a vit la lumière dans le château de Javier, le plus universel de tous nos voisins, Francisco de Jaso et Azpilicueta.
|